Code de déontologie
Le code de déontologie sert a protéger les clients contre les abus. Il sert de règles de conduite aux coachs et servent de références en cas de plainte.
1. Missions & Limites
Le coach-consultant sait reconnaître les limites de ses compétences et accepte seulement les missions pour lesquelles il est compétent. Il aiguille la famille, le professionnel vers un autre coach, psychothérapeute, psychopraticien, psychologue ou autre professionnel de santé, s’il s’avère que la demande ou la problématique de la personne ou de la famille dépasse le cadre de son savoir ou de ses compétences actuels, ainsi que quand il y a risque de conflit de rôle.
2. Objectifs
Le coach-consultant accompagne ses clients (parents, familles, professionnels) vers la résolution des problèmes pour lesquels ils consultent. Il propose un « contrat » de séance stipulant les objectifs de travail, s’assure de répondre à la demande du ou clients tout en tenant compte des besoins et capacités du ou des enfant(s). Il aide à la consolidation ou à la restauration de l’attachement et à mener ses clients vers l’autonomie. Il mène des évaluations régulières en termes d’atteinte d’objectifs auprès de familles/professionnels.
3. Cadre de la relation d'écoute
Dès la première séance, le coach-consultant précise les conditions de travail (y compris les conditions d’annulation ou d’arrêt), les conditions financières et le secret professionnel.
Le coach instaure une règle de non-violence physique et morale sur les personnes et les biens.
4. Compétence professionnelle et perfectionnement
Le coach-consultant s’engage à maintenir son niveau de qualification et à mettre à jour ses connaissances en lisant les publications (livres et articles) en lien avec la théorie de l’attachement et l’éducation positive, en participant à des réunions, rencontres et congrès professionnels. Ceci dans l’objectif d’être tenu informé des découvertes scientifiques les plus récentes, de savoir répondre aux questions que se posent les parents ou les professionnels et
ainsi les accompagner dans leurs problématiques grâce aux derniers outils les plus performants.
5. Supervision
Le coach-consultant s’engage à être supervisé(e) régulièrement. Les séances filmées ou enregistrées en audio (avec l’accord des clients) le sont dans un but de supervision et de perfectionnement. Les enregistrements sont protégés par le secret professionnel. Ils ne peuvent être visionnés, auditionnés, que par le coach lui-même, son ou ses superviseurs et le groupe de supervision ou de co-vision auquel il participe.
6. Secret professionnel
Le coach-consultant respecte le secret professionnel concernant tout ce qui lui est confié dans l’exercice de sa profession. Ce secret professionnel est étendu aux superviseurs et aux pairs engagés dans un travail régulier de covision. Ces professionnels étant également tenus au secret professionnel. Il s’abstient de divulguer l’identité des clients qui viennent le consulter.
Briser l’anonymat de ces derniers dans le but de se valoriser en évoquant des participants célèbres peut être assimilé à utiliser le participant pour son bénéfice émotionnel et social.
7. Respect de la personne et conflit d'intérêt
Le coach-consultant respecte la personne du client, ses valeurs et son intégrité ainsi que les besoins et capacités des enfants. Il est responsable de la relation qu’il établit avec chaque membre de la famille. Il y a abus de cette relation à partir du moment où le coach manque à son devoir et à sa responsabilité envers son client pour satisfaire son intérêt personnel (sur le plan sexuel, émotionnel, social ou économique). Il n’engage pas non plus de relation amicale avec ses clients.
8. Attitude de réserve
Le coach–consultant, conscient de son pouvoir, s’engage à une attitude de réserve. Il prend garde aux conséquences directes ou indirectes de ses interventions et, entre autres, à l’utilisation qui pourrait en être faite par des tiers. Il est tenu au devoir de réserve par rapport à ses confrères ou consoeurs.
Le devoir de réserve signifie que le professionnel s’abstient de tout commentaire sur ses confrères ou consoeurs ou d’autres praticiens.
9. Relations professionnelles avec les collégues
Le coach-consultant travaille en coopération avec ses collègues et les professions de santé et de la relation d’aide (Psychothérapeute, psychlologue, psychopraticien, pédopsychiatre, médecin généraliste, ostéopathe…) ou d’éducation (enseignants, directrices de crèches, assistantes maternelles…) dans l’intérêt de ses clients. Il fait preuve de solidarité avec ses collègues et coopère avec eux.
10. Manquements et infractions aux régles de déontologie
Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession. Compte tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation d’écoute et d’accompagnement empathique, l’entière responsabilité des abus incombe au coach-consultant.
Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la relation d’écoute constitue une faute professionnelle grave.
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